Allah dit dans sourate Al Bourouj, V. 11 :
« Ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres auront des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. C’est le grand succès ».
Gloire à Allah, Maître de la
Création Seigneur de l’univers, et Paix et Salut sur notre guide et prophète Mohamed (صلى الله
عليه وسلم) qui croit en la promesse de Dieu, le digne de
confiance, ainsi que sur sa famille et ses compagnons jusqu’à la fin des temps.
Mes
chers frères,
Craignez Allah et suivez la sounnah
de son messager, source de paix et de bonheur, porteuse de bienfaits et de
sagesse.
La religion musulmane comporte trois étapes, relatées dans un
hadith certifié, un hadith rapporté par Omar Ibn Alkhattab, béni-soit-il,
disant : « un jour pendant que nous étions assis avec le prophète,
nous apparut un homme avec des vêtements éclatants, de blancheur, des cheveux
très noirs, sur lequel n’apparaissait aucun signe de voyage et personne de nous
ne le connaissait. Il vint s’assoir à côté du prophète appuyant son genoux contre
le sien et posa sa main sur sa cuisse et dit : « O Mohammad, parle-moi de l’Islam. Le prophète dit : l’Islam,
c’est prononcer l’attestation de foi : La ilaha illa Allah, Mohammad
rassoulo Allah, que tu fasses la salat, tu donnes la zakat, tu jeûnes le
ramadan et que tu accomplisses le pèlerinage si tu en as la possibilité.
L’homme dit : tu as raison. Ce qui nous a étonnés, car il lui posait la
question, et lui donnait raison. Puis il dit :
parle-moi de la foi. Le prophète répondit : « c’est croire en Allah, en l’existence de ses anges, ses
livres saints, ses messagers, le jour du jugement dernier et dans le destin bon
ou mauvais, il dit : tu as
raisons. Alors parle-moi de la bienfaisance ( c.à.d. l’accomplissent des
bonnes œuvres). Le prophète dit : c’est
adorer Allah comme si tu le voyais, car si tu ne le vois pas, lui te voit.
L’homme dit : parle-moi de l’heure (la
fin du monde). Le prophète dit : le
questionné, ne sait pas plus que le demandeur, (ce qui voulait dire que
ni le prophète ni l’homme qui posait la question, ne n’avaient la réponse) Il
dit : alors parle-moi de ses signes.
Il dit SPL, : c’est la maman qui met au
monde celle qui la commandera, et tu verras les va nu-pieds, les sans vêtements, les gardiens (de
moutons), construire des immeubles de plus en plus
haut.
Puis l’homme partit et je restai ébahi. Le prophète me dit : O Omar, sais-tu qui était le
questionneur ? Je dis, Allah et son Messager connaissent. Il
dit : « c’était Gabriel qui
était venu vous apprendre votre religion ».
Mes chers frères, la bienfaisance est le prix du Paradis, et
le bienfaisant est proche d’Allah عز وجل, et celui qui reçoit la
visite de l’ange de la mort, ne regrettera qu’une chose : la bienfaisance,
qu’il en ait fait peu ou assez, il regrettera toujours, au moment où il va
quitter ce monde, de ne pas avoir fait beaucoup plus.
Il est dit dans sourate Al Mou’minoun, V 99 :
« ...Puis, lorsque la mort vient à l'un deux, il
dit: «Mon Seigneur! Fais-moi revenir (sur terre), (99) afin que je fasse du bien dans ce que je délaissais»
La bienfaisance dans le coran est venue liée à
l’Islam, à la foi et à la crainte et le respect d’Allah.
Allah dit dans sourate Al Bourouj, V. 11 :
« Ceux qui croient et accomplissent les bonnes
œuvres auront des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. C’est le plus
grand succès ».
Les bonnes œuvres ou bienfaisances, c’est avoir tout
le temps à l’esprit, la présence d’Allah, et en tenir compte dans le
comportement quotidien, aimer et craindre en même temps Allah. Qui aime et
craint Allah, espère son pardon et craint son châtiment et de ce fait, observe
et pratique les obligations et les nawafils et évite les actions illicites et celles
déconseillées.
Les bienfaisants, sont ceux qui se dépêchent
d’accomplir les bonnes actions et essayent de faire toujours plus.
Dans sourate Younès, V. 26, il est dit :
« A ceux qui agissent en bien, est réservée le
meilleur et même d’avantage. Nulle fumée noircissante, nul avilissement ne
couvriront leurs visages. Ceux-là sont les gens du Paradis, où ils demeureront
éternellement ».
Le mot « et même d’avantage» cité dans le verset, signifie d’après le prophète, une
fois installé au Paradis avoir le
privilège de voir Allah.
Ce qui est confirmé dans sourat Al Qyama, V 22 –
23 :
« Ce jour-là, il y aura des visages resplendissants
qui
regarderont leur Seigneur ».
Saâdi, béni soit-il, dit : « la plus
grande chose qui aide le croyant à accomplir ses qiyams, c’est-à-dire les
veillées nocturnes de prières, c’est de s’en remettre à son créateur, et
avoir confiance en Dieu. C’est le cœur qui s’en remet entièrement à Allah pour
l’attraction du bien et la répulsion du mal ».
Allah incite ses sujets, à accomplir les bonnes
actions et à éviter les interdits en
pensant toujours à la présence d’Allah, en se mettant dans les conditions de la
bienfaisance. IL dit SWT
« …Qui te voit quand tu te lèves, (218) et (voit) tes gestes parmi ceux qui se
prosternent ».
Ce qui signifie : celui qui te voit pendant
cette immense et importante prière qui est la salat, quand tu te lèves, et
quand tu te prosternes parmi ceux qui se prosternent.
On rapporta que Mass‘Âbe ibn Omaïr, un très élégant
jeune homme, qui soignait beaucoup son image vestimentaire et physique, toujours
à la recherche de la vérité, s’était rendu à la maison de Al Arqam, lieu où se
réunissaient le prophète et ses compagnons au début de l’Islam et dès qu’il a
vu le prophète, il fut conquis. Le prophète lui tendit la main pour le saluer
et la lui passa sur la poitrine pour effacer avec ce geste toutes traces de son
passé d’avant la conversion.
Le jeune homme dût cacher son Islam à sa mère fort
longtemps, car elle avait un très fort caractère et il ne savait pas comment le
lui annoncer.
Quelqu’un le
voyant fréquenter discrètement la maison de Al Arqam, rapporta les faits à sa
mère. Quand sa mère lui demanda les explications, il ne put lui cacher la
vérité, mais au contraire, commença à réciter le coran au milieu de ceux qui
l’entouraient : sa mère, son épouse et les personnalités de la Mècque.
Sa mère voulant le faire taire, allongea sa main pour
le gifler, mais ne put terminer son geste devant la beauté du coran qu’elle
entendait et le rayonnement qui se dégageait du visage de son fils. Le croyant
pieux, est parfois doté par Allah, d’une belle lueur sur son visage et dégage
une certaine crainte et respect par la volonté d’Allah et celui qui lui veut du
mal, se fige et il est comme paralysé.
Al Moubarak, était un jeune esclave que son maitre a
affranchi. Il fut employé dans une propriété comme gardien et un jour le
propriétaire, venu avec un groupe d’amis faire le tour du jardin, demanda au gardien
de lui amener quelques bonnes grenades. Al Moubarak s’exécuta et quand le
propriétaire gouta la grenade il lui dit, visiblement mécontent : « est-ce
que tu n’arrives pas à distinguer entre les grenades douces et celles qui sont
acides » ? Le jardinier lui répondit : « tu ne m’as
pas autorisé à gouter pour connaitre la différence ».
Le propriétaire croyant que le jardinier l’arnaquait,
lui dit : « tu es ici depuis tant d’années à surveiller le jardin
et tu me dis ça » ! Il se renseigna auprès des voisins qui lui ont
assuré que c’était quelqu’un de bien et qu’il n’avait jamais gouté une seule
grenade.
Le propriétaire revint voir le gardien et lui
dit : « si je veux marier ma fille, qu’est-ce que tu me
conseilles » ?
Al Moubarak lui dit : « les juifs
marient leurs filles aux riches pour la richesse, les chrétiens pour la beauté
et les musulmans, pour le croyant craignant Allah, alors vois de quelle gens tu
fais partie ».
Le propriétaire lui dit : « penses-tu
que je trouverais quelqu’un de mieux que toi » ?
Il lui proposa sa fille et Al Moubarak accepta. Par
honnêteté, il avait évité de gouter les grenades de son patron et Allah lui
ramena tout le jardin et sa propriétaire avec laquelle il eut des enfants dont
Abdoullah Ibn Al Moubarak, un personnage très important dans l’histoire musulmane.
Celui qui met les choses entre les mains d’Allah, Allah le gratifie de beaucoup
plus.
Un autre exemple de bonnes œuvres :
Omar Ibn Alkhattab faisant sa tournée un jour en
compagnie d’un compagnon, rencontra un berger. Il lui demanda de lui vendre une
brebis, le berger dit que lui et les bêtes appartenaient à son maître, que lui
ne possédait rien et que par conséquent il ne pouvait leur vendre quoi que ce
soit. Omar pour le tester lui dit : « tu me vends une brebis et tu
dis à ton maitre qu’elle a été mangée par le loup ». Le berger le
regarda et lui dit : « et où se trouve Allah dans tout ça » ?
Omar très touché par la réponse, laissa couler
quelques larmes puis rendit visite au maitre du berger. Il racheta l’esclave et
le libéra et lui dit : « tu as dit une parole qui t’a affranchi dans
ce monde, j’implore Allah qu’elle te soit salutaire dans l’au-delà ».
Oui, où situer Allah dans tout ça, alors que nous
commettons nos péchés. Où plaçons nous Allah, alors que nous regardons ce qui
est illicite, que nous nous approprions ou consommons ce qui ne nous appartient
pas. Où est Allah, alors que nous encourageons ou soutenons les autres à faire
des choses qui offensent Allah ?
Qu’Allah nous pardonne nos péchés et nous montre ce
qui est mal comme étant mal et nous aide à l’éviter et nous montre ce qui est
bien comme étant bien et nous aide à l’accomplir. Qu’Il nous mette sur de
bonnes voies, guide nos pas, et ramène tous les jeunes musulmans égarés sur le
bon chemin et leur ouvre les voies du bonheur spirituel, qui est la vraie source
du bonheur de cette vie.
Amine
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